jeudi 19 juillet 2012

Drôle de routine !

Bientôt 3 semaines que nous sommes en Avignon, plus de 3 semaines où je bosse non-stop ! et je tiens encore debout !
Je connais des hauts et des bas, ça fait partie du job, et même de tous les jobs.
En plus de mon rôle de comédienne, je dois tenir l'équipe motivée, cohérente et là aussi y a des hauts et des bas !
Avignon, c'est tout à la fois ! une aventure humaine avec des émotions fortes, où il faut tenir même si on a des coups de pompe, parce que demain peut être totalement différent et nous réserver des surprises inattendues, des joies qui nous feront repartir la fleur au fusil !
Je m'étonne de ma résistance, mais on me l'a tellement dit, de ne rien lâcher, que je ne lâche rien. 
Vendredi et samedi sont les derniers jours de pic du festival d'Avignon. La 3ème et dernière semaine voit les retardataires, ceux qui veulent faire leur Avignon un peu plus au calme.
C'est aussi un public beaucoup plus sélectif, donc les parades seront plus dures.


D'ailleurs je note une différence importante entre la parade du matin et du soir.


Le matin, je sors surtout pour me faire voir, que le regard du festivalier s'habitue à mes accoutrements, à ma grosse caisse. Mais je lis dans leur regard qu'il ne faut surtout pas venir vers eux ! 


Le soir c'est autre chose, la plupart sont à l'affût au contraire des comédiens qui se laissent prendre en photo dans leur costume de parade ! Ils sont demandeurs de tracts, de se laisser convaincre pour venir au spectacle. 


Aussi on partage avec des comédiens sur nos différentes expériences, nos doutes, nos espoirs... et je m'aperçois qu'on est tous égaux devant la difficulté... du moins ceux qui sont en auto-production comme moi.


Cet après-midi, il y a eu la première partie de la captation du spectacle. Pour demain, il restera quelques modifications techniques à faire mais cela devrait bien se passer.


Déjà je commence à tirer quelques enseignements sur cette 1ère participation au Festival d'Avignon et je pense déjà à celle de l'année prochaine. 


Il restera quand même à faire un bilan à froid - en septembre. Je pense que le 28 juillet au soir, j'aspirerai à disparaître quelques temps pour me retrouver. 


Dans cette aventure, le plus dur aura été la surexposition permanente au public ! Que ce soit au moment des parades ou du spectacle, je dois assurer le "show" et donner de ma personne pour laisser une trace. Heureusement, mes centurions m'auront bien soutenu dans cet effort.








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